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PROTHÈSE TOTALE DE HANCHE

LES INDICATIONS


 Plusieurs raisons peuvent vous amener à avoir besoin d’une prothèse de hanche :


  • L’ARTHROSE (usure du cartilage et de la surface articulaire), qui est la cause la plus fréquente

  • UNE FRACTURE DU COL DU FEMUR (traumatisme fréquent de la personne âgée et/ou ostéoporotique)

  • UNE OSTEONECROSE (destruction précoce de la tête du fémur, pouvant toucher les sujets jeunes)

  • UNE MALFORMATION (ou dysplasie de hanche)


L’OBJECTIF


Le but de l’intervention est de vous soulager de vos douleurs et de vous permettre de reprendre une vie la plus normale possible.

Chirurgie de la hanche: Texte
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Chirurgie de la hanche: Image

LA PROTHÈSE


Elle est constituée de 3 éléments :


  • La tige : insérée dans le fémur, sa taille est adaptée à celle de l’os et sa fixation se fait soit directement à l’os, soit à l’aide d’un ciment chirurgical.

  • La cupule : insérée dans le bassin, elle tient généralement directement à l’os. Son composant interne est soit en céramique, soit en polyéthylène (plastique)

  • La tête : elle correspond à la partie qui s’articule entre les deux autres éléments. Elle est constituée d’un alliage de métal (Chrome Cobalt) ou de céramique.

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Le but de la prothèse est de reproduire le plus fidèlement possible les mobilités de votre hanche "originale".

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LES DIFFÉRENTES ÉTAPES :


LA CONSULTATION AVEC VOTRE CHIRURGIEN 

                

Lors de cette consultation, votre chirurgien validera ou non la nécessité d’une intervention. Il reviendra avec vous sur vos antécédents médicaux, vous examinera et évaluera à l’aide de radiographies (ou autres examens complémentaires, scanner etc.) le stade d’usure de votre articulation.

Une explication claire et détaillée vous sera fournie, et vous pourrez poser l’ensemble de vos questions.

Un rendez-vous avec l’anesthésiste sera pris ce même jour, et si nécessaire, un avis cardiologique sera demandé.

Pour certains patients, une perte de poids avant intervention sera souhaitable, ainsi que la diminution, voir l’arrêt, d’une consommation tabagique.

Vous recevrez une ordonnance de séances de kinésithérapie, pour préparer au mieux votre opération (apprendre à béquiller, renforcer ses muscles et savoir s’assouplir). Enfin, une fiche d’explication écrite vous sera fournie.

LA CONSULTATION AVEC L’ANESTHÉSISTE

Lors de celle-ci, le médecin anesthésiste reviendra avec vous sur vos antécédents et vos habitudes de vie.

Il vous expliquera le déroulement de l’anesthésie, et les différents types existants (anesthésie générale, rachianesthésie et anesthésie locorégionale).

L’HOSPITALISATION

Vous serez hospitalisé(e) la veille ou le jour même de votre intervention.

Il vous sera demandé généralement d’être à jeun à partir de minuit.

Le matin et la veille de l'intervention, une douche avec un antiseptique vous sera nécessaire  pour limiter au maximum les risques infectieux.

L’INTERVENTION

La mise en place de votre prothèse se fera dans une salle opératoire « moderne » avec des mesures d’asepsie stricte.


La voie d’abord privilégiée sera la voie postérieure mini-invasive, qui est à ce jour, la voie de référence et la plus sûre, tout en permettant une récupération rapide après chirurgie. Sauf exception, il n’y aura pas de redon. Des infiltrations peropératoires seront réalisées afin de diminuer au maximum les douleurs.

APRES L’INTERVENTION

Une fois opéré(e), vous attendrez environ une heure en salle de réveil pour vérifier que tout va bien, puis vous remonterez dans votre chambre. 


Vous bénéficierez de notre protocole de Récupération Rapide Après Chirurgie avec une prise en charge optimale de la douleur, une reprise de l’alimentation 2 heures après la chirurgie et une rééducation précoce avec un premier lever le soir, ou au plus tard, le lendemain de votre intervention.


Le lendemain, le kinésithérapeute vous prendra en charge pour une séance de rééducation le matin, et une séance le soir. Un contrôle radiologique sera réalisé le 2e jour et une prise de sang de contrôle sera réalisée le 3e jour. 

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LA SORTIE


L'hospitalisation est très variable, dépendant de chaque personne, et peut durer de 2 à 4 jours.


Lors de votre sortie, vous poursuivrez la rééducation, soit, au cabinet de votre choix, soit en centre de rééducation (isolement social). 

Les pansements seront refaits par une infirmière à domicile deux fois par semaine. Un traitement anticoagulant sera poursuivi jusqu’à 6 semaines après l’opération.


Afin de faciliter vos démarches, il vous sera proposé de bénéficier du PRADO, qui est un organisme de la sécurité sociale, qui organisera, en amont de votre intervention, votre retour à domicile.

LA VISITE DE CONTROLE


La consultation de contrôle avec votre chirurgien aura lieu 1 mois après votre intervention. Une radiographie de contrôle sera réalisée ce même jour.

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LES COMPLICATIONS POSSIBLES


Mêmes si les complications lors de ce type de chirurgie sont exceptionnelles, elles existent néanmoins. 


En dehors des complications anesthésiques, les complications contemporaines de l’intervention peuvent être : 


  •     Une lésion nerveuse. Une contusion, un étirement ou une section qui, même suturée, peut entrainer des troubles durables tels qu'une paralysie partielle du membre inférieur.

  •     Une lésion vasculaire pouvant entrainer une hémorragie abondante et nécessiter parfois une transfusion sanguine.

  •        Une fracture d'un os pouvant nécessiter une ostéosynthèse par plaque vissée ou cerclage.

Après l’intervention, nous pouvons citer :

  •   Une hémorragie secondaire ou un hématome nécessitant parfois une transfusion et/ou une réintervention pour évacuation.

  •   Une infection de la prothèse nécessitant un lavage ou un changement de la prothèse, associé à un traitement antibiotique de plusieurs semaines.

  •   Une phlébite (formation d’un caillot sanguin dans les veines) pouvant se compliquer d’une embolie pulmonaire.

  •   Une différence de longueur des membres inférieurs. Même si il s’agit souvent d’une impression qui s’atténue avec le temps,  une inégalité ne peut être évitée avec certitude et préexiste souvent à l’intervention.

  •   La luxation de la prothèse (déboitement des pièces), notamment dans les premiers mois après l'intervention, pouvant amener à une réduction (remise en place) au bloc opératoire.

  •   Des calcifications dans les muscles avoisinants pouvant parfois entraîner une restriction de la mobilité.

  •   Au fil du temps, la prothèse peut parfois se desceller, s’user ou de façon très exceptionnelle, se casser, ce qui conduit à son changement.

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